Il existe de nombreuses divinités féminines dans l’hindouisme. Au fil du temps, il y a eu beaucoup de confusions entre elles. Traditionnellement, toutes les déesses sont rattachées à un concept supérieur, celui de la figure de la Grande Déesse, appelée « Maha Dévi » ou « Dévi ». Dans la religion classique, le terme Maha Dévi est un concept générique pour définir l’incarnation du féminin sacré et de son aspect créateur.
Cet ouvrage est une invitation aux voyages et découvertes des différents visages du Féminin Sacré dans l’hindouisme.
Il a été conçu comme un outil pratique de méditation et d’exploration de la part féminine sacrée présente en chacun de nous.
Il contient :
– Une analyse de chaque divinité.
– 44 mantras et leurs propriétés dont certains ont été spécialement transmis pour cet ouvrage.
– 34 mandalas pour favoriser la méditation et l’intégration des enseignements du Féminin Sacré.
Sa reliure spécifique en fait un support idéal à poser sur un autel pour faciliter la pratique des mantras ou la visualisation des mandalas.
Entretien avec l’auteur Gabriel Kishan.
Gabriel Kishan a écrit l’Oracle de l’Inde Éternelle qui est son premier ouvrage. Son second ouvrage, Mantras et Mandalas de Dévi est une suite inspirée par Amma pendant l’un de ses darshans.
Bonjour Gabriel, bientôt 4 ans depuis la publication de l’Oracle de l’Inde Eternelle, pourquoi avoir mis tant de temps à faire paraitre un nouveau livre ?
Ce livre a été une véritable initiation. Entre l’idée et la sortie, il y a un certain temps c’est vrai. Le temps de reprendre confiance en moi aussi, suite à certains évènements difficiles dans ma vie. Je suis fier qu’il sorte enfin. Je me suis donné les moyens d’arriver à faire un projet qui correspond pleinement à mes valeurs de vie. J’ai presque tout fait de A à Z. Cela fait du bien d’être pleinement maître de son pouvoir créateur.
Quelle a été l’inspiration principale de ce livre ?
Amma. Elle est une source d’inspiration pour beaucoup d’entre nous. En la voyant pendant son darshan nocturne, le Dévi Bhava, l’idée d’explorer l’aspect de Dévi, la Grande Déesse était une évidence et la continuité parfaite à « L’Oracle de l’Inde Eternelle ». Sur le moment, je percevais déjà l’aspect graphique de mon futur projet, avec l’envie de faire différents mandalas réinventés, modernisés, peut-être même très occidentalisés.
Ce livre parle de divinités hindouistes et de leurs sagesses, qu’est-ce qui vous motive à écrire sur ce sujet ?
Nous vivons dans un monde imprégné par la culture judéo-chrétienne, beaucoup de personnes croient aux anges et font appels à eux. J’ai toujours trouvé ces figures très désincarnées et trop parfaites. Les divinités hindouistes sont tout le contraire pour moi. Quand vous vous penchez sur l’histoire des déesses et des dieux, ils ont des problématiques très humaines et concrètes qu’ils ont dépassé. Pour moi, c’est très riche d’enseignements.
Vous avez dessiné les mandalas de ce livre, alors que vous ne l’aviez pas fait pour l’Oracle de l’Inde Eternelle,
qu’est-ce qui vous a motivé de vous lancer ?
Pour l’Oracle, je ne me sentais pas encore capable de le faire tout simplement. Amma m’est apparue en rêve pour me donner le courage de me lancer. Cela représente plus d’un an de travail. Faire simple est compliqué ! Je voulais que chaque mandala corresponde à l’énergie de chaque divinité proposée. J’ai dû me libérer pour cela de certains codes couleurs traditionnels par exemple. Pour certaines, il y a eu des dizaines de versions pour saisir la vibration juste. C’est un exercice intéressant pour associer dessin et médiumnité.
Le livre est aussi un véritable objet…
Je ne voulais pas que cela soit un simple livre. Pour l’Oracle de l’Inde Eternelle, j’avais eu aussi comme objectif de me démarquer des autres jeux de développement personnel présents sur le marché et nous avions travaillé en ce sens avec Michel Jonasz, l’éditeur, pour offrir un produit unique et différent.
J’ai travaillé dans cette même idée. Le mandala est un outil de méditation. Il fallait simplement trouver le moyen d’assurer une stabilité au livre quand il était ouvert. J’ai eu l’idée d’une reliure en spirale. Vous pouvez ainsi choisir le mandala de votre choix et le mettre en évidence sur votre autel ou votre étagère de bibliothèque.
A qui s’adresse cet ouvrage ?
Il s’adresse à toutes les personnes qui ont envie d’explorer leur part féminine, femmes ou hommes ; celles et ceux qui s’intéressent à la spiritualité hindouiste et à des figures comme Amma ainsi qu’aux lectrices et lecteurs qui ont aimé ma précédente publication. J’ai été très surpris de voir que 3 ans après sa sortie, des blogueuses spécialisées comme Eve Korrigan de Graine d’Eden et Claire Duval de Claire de la Lune mettent mon travail en lumière. Il est donc apprécié et vit dans la durée. J’en suis très reconnaissant.
Le livre sort chez B.o.D, un éditeur allemand…
Oui, B.o.D s’inscrit dans une démarche nouvelle et écologique. La technologie a beaucoup évolué dans la fabrication du livre. Ainsi mon livre est fabriqué spécialement pour le lecteur, ce qui en fait un objet unique à chaque fois. Il faut savoir que chaque année des millions de livres sont détruits, parfois même afin d’être réimprimés pour des raisons de coûts logistiques. L’impact écologique de ce genre de pratique est totalement mis de côté. En Amérique du Nord, c’est un procédé déjà très utilisé, cela même par les gros éditeurs. En France, certains s’y mettent mais de manière plus discrète. Imprimer et gaspiller est, je pense, un signe extérieur de “bonne santé” d’une maison d’édition. Dans le domaine de la spiritualité, du développement personnel et du bien-être, beaucoup d’auteurs français ont choisi de travailler avec B.o.D. Cet et éditeur offre la maitrise éditoriale et une grande liberté créative.
Combien de temps faut-il pour recevoir le livre ?
Le lecteur le reçoit en général sous 8 jours selon le vendeur : Amazon, la Fnac ou librairie de quartier. A l’heure d’une société dictée par la consommation immédiate, je trouve très intéressant de réapprendre à attendre, et ce, particulièrement dans le domaine de la spiritualité. C’est une forme de plaisir.
Je souhaite finir un roman dans ce même univers hindouiste où je parle indirectement de certaines expériences que j’ai vécu en Inde. J’ai aussi conçu un nouveau jeu totalement différent du précédent, je vais bientôt commencer à l’illustrer.